NOËL, UNE HISTOIRE JOYEUSE QUE VOUS SEMBLEZ CONNAITRE

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JE VOUS LA RACONTE

Bien aimés de Dieu, chers frères et sœurs, chers amis, bon dimanche et bonne préparation de la fête de Noël. Nous sommes le dernier dimanche avant Noël, le quatrième dimanche de l’Avent. Pour la méditation de ce dimanche, je vous raconte une histoire. Le titre : Noël, une histoire joyeuse que vous semblez connaître. Je vous la raconte.

Dans un petit village de Palestine, il y a bien plus de 2000 ans, vivait une jeune fille vertueuse et joyeuse, qui s’appelait Marie. Elle était promise en mariage à un jeune homme fort et doux, un homme juste qui s’appelait Joseph. Il était surtout un homme pieux et joyeux, qui avait la crainte de Dieu. C’était un anawim, un pauvre de Dieu.

Très vite, les deux amoureux, puisqu’il s’agissait bien d’amour, se fiancèrent selon la loi de Moïse et les traditions de l’époque. En s’engageant par amour l’un pour l’autre, ils obtinrent la bénédiction de Dieu par l’imposition des mains d’un prêtre de l’époque. Ils en étaient joyeux.

Alors que tout se passait de façon normale, voilà que l’ange de Dieu intervint dans cette belle histoire d’amour. Il frappa à la porte de la jeune fille, Marie, et lui annonça qu’elle serait enceinte et enfanterait un fils, à qui on donnerait le nom d’Emmanuel : Dieu avec nous. Quelle merveille !

Comment cela est-il possible ? « Je n’ai jamais connu d’homme, dit-elle à l’ange ». Observez que, même pendant les fiançailles, Marie n’a pas eu de relation sexuelle avec son futur époux. L’ange lui répondit : l’Esprit du Seigneur agira et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. Et Marie de dire : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ! » Quelle foi !

Surprise mais sereine, Marie crut et accepta allègrement cette mission d’être la mère du Sauveur. Anne, la maman de Marie, n’y comprenait rien, mais elle bénit sa fille en la laissant aller chez sa cousine Élisabeth.

Élisabeth, l’épouse de Zacharie, était vieille et stérile, mais elle était déjà à son sixième mois de grossesse à ce moment-là. Car dit l’ange Gabriel : « Rien n’est impossible à Dieu ». Zacharie, Élisabeth, Marie, Anne et Joachim faisaient partie de ceux qui attendaient la réalisation de la promesse faite à Abraham et à David. C’étaient les anawim, les pauvres de Dieu.

« Quand tes jours seront accomplis, disait Dieu à David, et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. Moi, je serai pour lui un père ; et lui, sera pour moi un fils. Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours » (2 Samuel 7, 8-16). Noël, c’est la joie de la stabilité que nous apporte le Roi des rois.

À la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans le ventre de sa cousine Élisabeth. Et celle-ci de professer : « Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni. Comment m’est-il donné que la mère de mon Sauveur vienne jusqu’à moi ? »

Bien aimés de Dieu, chers frères et sœurs, chers amis, nous sommes à la fin de la première partie de l’histoire de Noël. La suite et la fin de cette histoire de Noël, c’est pour la nuit de Noël. Bonne préparation de Noël.

Abbé Philippe Tchimtchoua

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