La séance d’ouverture
Du 11 au 13 mars 2025, la Conférence Épiscopale Nationale du Cameroun (CENC) accueille un atelier d’échange et de réflexion réunissant les organisations partenaires de la stratégie conjointe TLS (Service Civil pour la Paix).
La stratégie conjointe du Service Civil pour la Paix réunit des organisations partenaires venues de toutes les régions du Cameroun afin d’harmoniser leurs efforts en faveur de la paix et de se compléter mutuellement de manière pertinente. Ce cadre favorise la création de synergies et encourage la recherche de complémentarités, renforçant ainsi l’impact collectif des initiatives menées.
La cérémonie d’ouverture a vu la présence de plusieurs personnalités de premier plan, dont le Secrétaire Général de la CENC, le Recteur de l’Université Protestante d’Afrique Centrale, ainsi que la Gestionnaire du Portefeuille du Bureau Régional GIZ à Yaoundé, les organisations partenaires et des coopérants. Chaque orateur à cette séance d’ouverture a souligné l’importance de travailler ensemble pour la paix.
Le Recteur de l’Université Protestante d’Afrique Centrale, après la prière d’ouverture, a exprimé les valeurs fondamentales du protestantisme, qu’il définit comme des principes clairs et porteurs de consensus : la liberté, l’égalité et la fraternité. Selon lui, ces valeurs doivent être au cœur de l’action en faveur de la paix. Il a également insisté sur la nécessité de défendre ardemment la paix, mais aussi ces valeurs universelles.
La Gestionnaire du Portefeuille du Bureau Régional GIZ a rappelé que le Service Civil pour la Paix au Cameroun fait partie intégrante de la coopération allemande, soulignant l’engagement de ce pays dans la promotion de la paix et du dialogue social.
Le Secrétaire Général de la Conférence Épiscopale Nationale du Cameroun a, pour sa part, pris la parole pour rappeler la responsabilité de l’Église catholique dans la défense de la dignité humaine. La responsabilité de construire la paix incombe à tout citoyen. Cela passe par le dialogue et la recherche de solutions communes, a-t-il insisté. Il a précisé que la paix, pour l’Église catholique, n’est pas simplement l’absence de conflits, mais la capacité à œuvrer pour la justice, car « la paix est l’œuvre de la justice ».
Avant de déclarer l’ouverture des travaux, il a également rappelé l’importance du rôle des Commissions Justice et Paix au Cameroun et la place centrale de la paix dans l’enseignement et l’action de l’Église. « La paix, c’est Jésus. » Ces mots ont résonné comme un appel à une action commune, fondée sur des principes théologiques et historiques solides.
La séance d’ouverture s’est achevée avec la photo de famille et la pause-café. La suite des travaux portera essentiellement sur les relations hommes/femmes, l’inclusion sociale et d’équité hommes/ femmes dans le travail de paix. Cet atelier de réflexion permettra de renforcer la conviction que la paix est un bien précieux qui nécessite un engagement collectif.
Abbé Philippe Tchimtchoua
